L'insertion de nouvelles classes sociales

Comme mentionné plus haut, la Duchère a été victime de ses grandes barres de logements sociaux et subissait des problèmes de ségrégation sociale par rapport aux autres quartiers de la ville de Lyon. Pour remédier à ce problème, les intervenants misent sur l’insertion de nouvelles classes sociales dans le quartier grâce à une plus grande diversité de logements, d’usages et de services à la population (centres communautaires, équipements sportifs, etc.).

Des dispositifs spécifiques ont été conçus en fonction des différents groupes d’âge. Un programme de logements adaptables pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduites a été planifié au pôle des activités du quartier, soit face à la place Abbé Pierre et à la Maison du Rhône. Cette attention particulière peut aider à combattre l’isolement social de ses personnes et permettre les échanges intergénérationnels. (Leclerc-André, 2010). Ensuite, quatre nouvelles garderies plus un « Relais d’Assistantes Maternelles » seront à disposition des familles. De plus, les nouvelles résidences étudiantes, implantées dans le cœur des activités du quartier et du collège, hébergeront les jeunes. 

 

 

Programmes d'aide à la formation
Dans le but de gérer les problèmes sociaux dus au chômage, de nouveaux programmes scolaires et d’aide seront disponible pour aider les classes sociales moins aisées (Mission Lyon La Duchère, 2013). Le but du projet de renouvèlement n’est donc pas seulement d’attirer de nouvelles classes afin de rehausser l’activité économique, mais également d’aider les classes sociales présentes en leur offrant des opportunités de formations professionnelles  (Kirszbaum, 2008).

 

Mixité ethnique
Les problèmes sociaux engendrés par la ségrégation ethnique (« ghettos ») dans le quartier n’ont pas été abordé par les intervenants du projet. Afin de bonifier la mixité sociale dans un quartier, il faut prendre en considération les besoins différents des différentes communautés ethniques pour aspirer leur intégration dans le quartier. (Leclerc-André, 2010).