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1   Capitale de la province romaine des Trois-Gaules, l’essor de la ville de Lyon est demeuré ininterrompu depui sa fondation le 9 octobre de l'an 43 av. J.-C., date à laquelle on procède au traçage du decumanus, l’axe est-ouest de la future ville, sur la colline de la Fourvière. Le site bénéficie d'un panorama superbe sur la vallée des deux fleuves et les Alpes.

 

 

Antiquité jusqu’à l’après-guerre

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2   Le choix du nouveau lieu s'explique par la présence de nombreuses routes en relation avec les différentes régions de la Gaule. Des Gaulois sont déjà installés à proximité, dans un village du nom de Condate, sur la «presqu'île», entre la colline de la Croix-Rousse et l'actuelle place Bellecour.

 

3   Culminant au dessus de la Saône à 260 mètres, la troisième colline de Lyon a vécu relativement en marge de l’Histoire jusqu’à la fin du Moyen-Age. Ce ne sera que durant la seconde moitié du 20e siècle que le site sera rattrapé par le déploiement urbain de l’agglomération lyonnaise. Ici, une gravure illustrant la Château de La Duchère en arrière plan.

4  Jusqu’à la première pelletée de terre en 1958, la colline est constituée essentiellement de boisés et de pâturages.

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Subsistent encore à la Duchère quelques traces d’un passé plus lointain, alors que la colline abritait essentiellement des champs et quelques domaines. Malheureusement ce patrimoine a été en grande partie détruit lors de la création de la cité dans les années 60.

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Le Château de la Duchère. Bâti au 14e siècle, il est vendu en 1943 par ses propriétaires à une société qui en fit la location (il abrita une colonie de vacances en 1953). Laissé à l’abandon dans les années 60, il est détruit en 1972.

Le fort de Balmont. Construit entre 1844 et 1851, le fort s’intégrait dans la première ceinture fortifiée lyonnaise mise en place au XIXe siècle.

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7  De forme classique avec ses cinq bastions en étoile, il rappelle les forts construits par Vauban au siècle précédent. En 1957, le fort est désaffecté. Il est utilisé par l’armée française comme centre de recrutement puis accueille en 1960 des rapatriés d’Algérie, en attendant que les nouveaux logements soient livrés.

8  Le site est cédé par l’armée lors de la création de la cité, ce qui a permis d’en faire un centre sportif. Le fort a donc été détruit mais il reste des morceaux des bastions qui habillaient les remparts.

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